Changement d’espèces, de biotope, de climat, recherche d’exotisme…. à chacun ses goûts et ses rêves, ce qui est sûr, c’est qu’aujourd’hui, voyager pour chasser est une activité bien plus populaire et « accessible » qu’autrefois. L’arrivée d’internet dans presque tous les foyers a incontestablement participé au développement du tourisme cynégétique à l’échelle mondiale.
- Il suffit de taper quelques mots clefs dans une barre de recherche pour se retrouver inondé d’offres et de photos, venant des quatre coins du globe. Il va de soi que le potentiel intéressé peut se retrouver noyé dans cette multitude d’offres, allant du « cher » au « low cost ». Les histoires racontées par ceux qui ont déjà pratiqué ne sont pas systématiquement très alléchantes non plus et nombreux sont les professionnels affirmant détenir le meilleur sans hésiter à descendre leurs confrères, pensant que cela prêchera pour leur paroisse… il y a matière à baisser les bras. Voici donc quelques conseils pour aller au bout de vos rêves et dans les meilleurs conditions.
Pour qu’un voyage de chasse se déroule bien, il faut bien l’organiser, c’est la clef de la réussite. Pour cela, le voyageur a deux options :
Source : chassepassion.net
- Que le chasseur opte pour « l’organisation directe » ou par l’intermédiaire « agence de voyage », l’important reste de bien choisir son interlocuteur. La réputation et la notoriété de l’organisation est très importante.
- Évitez les adresses nouvelles ou peu connues et fuyez les offres anormalement alléchantes.
- Renseignez-vous. Demandez l’avis à des personnes expérimentées dans ce domaine, idéalement des professionnels n’ayant aucun intérêt financier à conseiller l’un ou l’autre. Je pense par exemple aux journalistes de la presse cynégétique ou encore les transitaires spécialisés dans le rapatriement des trophées. Leur avis est neutre et uniquement basé sur des faits réels.
- Il est aujourd’hui aussi possible et simple de suivre l’actualité des professionnels grâce aux réseaux sociaux. Rares sont ceux qui n’exploitent pas cet outil moderne, efficace et gratuit de communication. En général, la qualité des images et la cadence des publications, synonyme que les voyagent s’enchaînent, sont bons signes. Une organisation « qui dort » alors que les autres travaillent, et qui se réveille de temps en temps pour « re-partager » des voyages vieux d’une ou plusieurs saisons, est potentiellement moins d’attractif, mais cela ne signifie pas une règle absolue.
- Organiser son voyage « en direct », pour reprendre l’expression généralement utilisée, permet probablement à une gamme de voyageurs (souvent les plus jeunes) de renforcer leur soif d’aventure. L’expérience est palpitante mais indéniablement plus complexe et risquée. La langue est, par exemple, parfois différente donc il faut être sûr de bien interpréter certains textes précis, comme les conditions de voyage, de transport d’armes…. Il faut aussi que le voyageur pense à poser toutes « les bonnes questions » pour être sûr de ne pas oublier certains frais ou détails importants dans l’organisation.
- Il faut gérer seul ses réservations aériennes, déclarations de transport d’armes, paiements vers l’international, échanges avec le taxidermiste local, rapatriement des trophées s’il y en a… La liste est longue et les intermédiaires pas toujours clairs, ni réactifs.
- A l’inverse, l’agence de voyage (et surtout pour celles qui proposent des prestations complètes) gèrent tout pour le voyageur; du conseil sur la destination au rapatriement des trophées. Passer par une agence ne signifie pas non plus « voyage de qualité garantie ». Il y a agence et agence… soyons honnêtes.
Source : chassepassion.net
- Premièrement, une « vraie » agence de voyage, c’est-à-dire celle qui détient officiellement ce titre, possède un numéro d’immatriculation au titre des opérateurs de voyages et de séjours. Impossible de posséder ce numéro sans souscrire à une garantie financière proposée par des professionnels en la matière, ni posséder une assurance « professionnel du voyage ».
- En quelques mots, posséder une agence de voyage, coûte cher. Il est donc incontestable que pour faire fonctionner ce genre d’entreprise, il faut des clients, qui eux ne sont là en quantité suffisante que si la réputation de cette dernière est bonne.
- Dans la mesure du possible, ne soyez pas regardant pour quelques centaines d’euros supplémentaires. Une bonne agence ne fonctionne que si elle a de bons prestataires. C’est son métier de sélectionner les meilleurs ou en tout cas de sélectionner ceux qui correspondent à l’image qu’elle souhaite avoir. Il est toujours moins luxueux de s’offrir un voyage bien organisé, au bon endroit, que de devoir y retourner deux fois…
- Point important, l’agence permet d’avoir un interlocuteur français et disponible pour aborder chaque point de votre voyage et veiller à son bon déroulement. C’est aussi et surtout « une garantie et une assurance » en cas de soucis. Très nombreux sont les chasseurs ayant perdu des milliers d’euros car personne ne les attendait à l’aéroport, subirent un séjour catastrophique en terme d’organisation, ou encore n’avoir jamais revu la couleur de leurs trophées.
Si vous êtes en « connexion directe », veillez à ces différents points (en cas contraire, l’agence de voyage le fera pour vous) :
Source : chassepassion.net
Le premier voyage est souvent « un cap à passer », puis, l’envie de repartir au plus vite est quasiment garantie.
Remerciement : Nous remercions Matthieu Mairesse directeur de l’agence de voyage Sable Safari qui a réalisé cet article pour Chasse Passion. Matthieu emmène voyager des chasseurs depuis 15 ans dans des destinations aussi variées que folles et fait parti assurément des plus sérieux prestataires en terme d’organisation de voyages. |
Source : chassepassion.net