Carnet de bord de Robert RIGAUD
Savoie : chasse aux sangliers Tout d’abord, chaque jour de chasse l'ensemble des participants va faire "le pied" dans différents secteurs de notre territoire de l'avant-Pays Savoyard, situé à l'ouest de Chambéry-Aix les bains, de l'autre coté du Col ou"tunnel du Chat" et de la "chaîne de l'Epine" qui est comme chacun sait, le dernier contrefort du Jura.
L’A.C.C.A se nomme du nom de la commune, ST JEAN DE CHEVELU.
Après deux heures de recherche, nous nous retrouvons à notre chalet des chasseurs de TRANCHE-BOEUF à proximité du hameau de MONTHOUX. Une équipe nous annonce la présence de sangliers dans le secteur de Lierre. La chienne de Jérôme, une excellente KOPOV, marque très bien les traces. Les sangliers ne sont pas loin, vraisemblablement dans "des buis et ronces très fournis" à cet endroit là. Les postes sont distribués et Jean exploitant agricole à la retraite et natif du secteur, me cède gentiment sa place sous la coupe à GONNET. Les chiens sont mis "sur la voie de rentrer" par Jérôme et Serge (Excellent Traqueur) qui découple, pour la circonstance, deux magnifiques Bruno du Jura type St Hubert de son élevage (Blakie et Brunette), ainsi qu'une Basset fauve de Bretagne. Les chiens sont équipés de collier TYNILOC avec G.P.S. Dès le lâcher, les chiens "empaument la voie", la KOPOV, plus rapide arrive sur le gîte, s’en suit un petit ferme. Jérôme a failli tirer au départ, mais prudent, s'est abstenu à cause de la proximité des chiens. Sentant la présence du chasseur, les sangliers démarrent. De mon poste, j’entends, la magnifique musique très grave des Bruno type St Hubert. Quelle symphonie. D’un coup, j’entends un léger craquement dans la coupe. Quelques secondes plus tard, je vois un beau sanglier traverser la petite route qui va à BILLIEME. Le sanglier saute dans le pré en contrebas et longe à couvert la haie en venant légèrement vers moi à environ 60 mètres. Je le vise posément, sans trembler. Pour les puristes de la balistique j'utilise fréquemment un express VERNEY-CARON type Traqueur mono détente en calibre 9,3x74 R avec des balles
BARNES XLC BULLET 16,2 g de chez Sellier & Bellot. Ces balles sont en cuivre avec un évidement et sont recouvertes d'une couche de téflon de couleur bleue pour éviter d'abimer l'intérieur du canon. Mon express est équipé d'un viseur holoside de 2e génération.
Toujours sans trembler, je vise le devant du sanglier sans arrêter le mouvement de la carabine. J’appuie et à la détonation je vois le sanglier faire une culbute, tué net. La balle s'est logée dans le cou. Sans bouger, j’attends l'arrivée des chiens, quelle musique !
Les chiens foulent l'animal mort.
Il s'agit d'un sanglier mâle de 95 kgs.
Un autre sanglier mâle de 47 kgs a été prélevé ce jour là au même moment. Après la pesée et l'éviscération, nous avons dégusté comme il se doit "le foie avec ail et persil . En somme, une bien belle journée pour notre petite équipe.
Par : Robert RIGAUD
Chasse en haute montagne : le 26 octobre 2009
----- Original Message -----
From: "cordelmi" <
cordelmi@orange.fr>
To: "robert rigaud" <
robert.rigaud@sfr.fr>; "roland cordel"
<
le-droc@hotmail.fr>
Sent: Monday, October 26, 2009 10:09 AM
Subject: chasse
Michel,
Un week-end de chasse en haute montagne.
Le tir de cette biche de 2 ans a été effectué à 250 mètres.
Chapeau pour le jeune chasseur sur la gauche.
Bonne équipe sympathique.
Cordialement.
Signé : Robert
Les cerfs et biches du massif du Grand Arc
"Regardez et écoutez cette vidéo" que je dédie à mon ami Robert RIGAUD qui a la gentillesse de venir partager sa passion avec nous.
Je vous laisse découvrir ses articles illustrés de magnifiques photos
Les cerfs ont été introduits dans le Massif du Grand Arc en SAVOIE, voilà une dizaine d'année en provenance du magnifique domaine de Chambord.
La population s'est parfaitement adaptée à ce milieu montagnard, pourtant avec de rudes hivers et parfois beaucoup de neige. Des coupes importantes dans la sapinière et la pessière ont permis le développement des ronces et sureaux qui sont la nourriture principale des cervidés en hiver. Un G.I.C cerf et chamois a été crée.
Au bout de quelques années et vu l'augmentation des populations, les premières attributions ont eu lieu en fonction des effectifs par A.C.C.A. Celle de Bonvillaret où, j’ai le plaisir de chasser, est bien pourvue.
Cette année 2008, 4 cervidés nous ont été attribués. Le nombre de chasseur est partagé en 2 équipes en fonction des affinités (16 à 18 par équipe).
Notre équipe a obtenu pour cette année, un cerf coiffé et un faon. L’autre équipe une biche et un daguet.
La chasse se déroule après le 1er novembre : le dimanche dans un premier temps. Les postes sont attribués définitivement. Il faut être équipé d'un gilet rouge et d'une corne ou pibole. Code de corne: 1 coup pour le faon et 3 coups pour le cerf coiffé. Une traque est effectuée le matin et une traque l'après-midi.
Le tir du sanglier est autorisé, sous réserve qu'il n'y est pas de neige. La chasse proprement dite s'effectue avec 2 ou 3 remarquables traqueurs (Jean-Marc et Daniel) accompagnés pour la circonstance "de petits chiens" dits : de courte quête (fox et surtout jagd terrier ainsi que des bassets fauves croisés) qui ont l'avantage de ne pas poursuivre le gibier trop loin.
Les participants utilisent tous des carabines de grande chasse avec des calibres différents qui vont du 9,3x74 au 7x64 en passant par le 300WM ou le 7RM.
Cette année le magnifique cerf de 14 cors qui a été prélevé, l’a été avec une 7x64 munie d'une lunette. Il faut dire que l'animal
était arrêté, ce qui a permis au tireur de placer sa balle dans le cou. Le cerf pesait 180 kgs. Son transport jusqu'à une route carrossable a été très sportif. Mais les savoyards sont des costauds ! Par : Robert RIGAUD
Savoie le chamois Mon ami Robert RIGAUD est un enfant du pays. Il a quitté le village pour des "raisons professionnelles" et s'est installé en Savoie près du lac du BOURGET.
Il revient régulièrement pour retrouver sa famille, ses amis et notre " chasse provençale".
Passionné, appliqué, il analyse de façon méthodique chaque situation de chasse.
Je me permets de vous faire partager cette "autre forme de chasse" où Robert vient nous montrer sa passion pour la "chasse au chamois" qu'il pratique en Savoie dans le Massif du Grand ARC en Maurienne.
On comprend "cette passion" au travers de ses quelques mots et photos qu'il a eu la gentillesse de m'adresser.
Mail reçu le 22 septembre 08 à 14h03 :
Michel,
Voilà le magnifique chamois prélevé sous le "Petit ARC" le lendemain de mon coup de fil, après 4 heures de marche d'approche à 2600m d'altitude.
Bouc de 6 ans pour 35kgs.
Tir à 320m avec carabine 7x64 balle RWS KS, pointe conique de 10,5grs.
Lunette 1,5x6x44, utilisation du stecher.
Légère correction car vent latéral de 20 kms/h.
A bientôt et très cordialement.
Signé : Robert
Robert RIGAUD