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LE DANGER DES CHENILLES PROCESSIONNAIRES

ET DU FRELON ASIATIQUE



Que sont les chenilles processionnaires ?
Méconnues de nombreux propriétaires de chiens et de chats, les chenilles processionnaires du pin représentent un véritable danger pour l’animal et l’humain qui les approchent.
Découvrez ici les risques liés à ce contact et les traitements proposés mais surtout, plus important pour votre animal de compagnie, comment les éviter !
 
Leur petit nom français est exactement : chenilles processionnaires du pin. En latin ce sera plutôt Thaumetopoea piyocampa pour les intimes.
Le « pin » est lié à l’arbre dans lequel les œufs sont pondus. En effet, les chenilles sont des larves de papillons et sortent donc d’un œuf. Le papillon responsable de cette descendance a  choisi le pin, dont les aiguilles permettront de nourrir les chenilles, pour pondre.
Le mot ‘processionnaire » provient de la caractéristique amusante de ces chenilles qui, lorsqu’elles quittent leur arbre pour muer et se transformer en papillon, se déplacent en ligne, « tête à cul », les unes derrières les autres pour rejoindre un sol meuble où elles vont s’enterrer et se transformer. La comparaison est faite avec les procession religieuses où les croyants se suivent les uns derrière les autres. C’est la chenille de tête qui mène la marche pour toutes les autres, car ces chenilles sont aveugles.


Voici les stades vécus par cet insecte :
- Accouplement des papillons l’été (juin-septembre) et ponte des oeufs sur un pin avant de mourir.
- Développement progressif des larves en 5 stades jusqu’au printemps dans un cocon de protection en soie dont elles sortent pour manger la nuit.
- Au printemps, descente en procession du pin pour trouver un bout de terre ensoleillé et s’y enterrer.
- Transformation en papillon et éclosion qui peut se faire plusieurs mois à plusieurs années après l’enfouissement.
- Le cycle recommence.


Source : conseils-veto.com


Les dangers de la chenille Processionnaire
pour les chiens de chasse


La chenille Processionnaire
C’est un risque bien connu de tous les maitres, la chenille Processionnaire et le chien ne font pas bon ménage. Chaque année, des campagnes de prévention voient le jour pour éviter que nos chiens ne soient en contact avec cette larve de papillon si dangereuse mais il est nécessaire de comprendre quels sont les risques pour mieux les éviter.

En savoir plus sur chenille Processionnaire.

 - La chenille Processionnaire est une larve du Processionnaire du pin, un papillon qui va pondre ses œufs dans les épines et les branchages de nombreux conifères même si dans notre pays cela se concentre essentiellement sur différentes espèces de pins et le cèdre.
 - Ces chenilles sont appelées chenilles «Processionnaires» car elles ont la particularité de se déplacer en groupe et en file indienne, rappelant cette idée de procession.
 - Après leur éclosion, les chenilles vont se nourrir des aiguilles des arbres dans lesquels elles vivent. Déjà durant cette période, la chenille sera potentiellement vectrice d’allergies pour les plus sensibles car elle va confectionner des nids de soie dans les arbres afin de rester à l’abri de ses prédateurs lorsqu’elle s’alimente.

 

https://www.chassepassion.net/wp-content/uploads/2021/04/the-pine-processionary-moth-2032328_1280-696x521.jpg
Source : chassepassion.net

- Vers la fin de leur état de chenille, avant d’amorcer la transformation qui mènera l’insecte de l’état de larve à celui de papillon, elles descendent de leurs arbres pour s’enfouir dans le sol avant de se transformer en chrysalides. C’est pendant cette étape de passage vers le sol, qui va en fonction du climat de mars à mai, que les chenilles vont pouvoir entrer en contact avec les animaux dont les humains et leurs fidèles compagnons. C’est donc durant cette période que nous devons rester vigilants et veiller à ce que nos chiens de chasse ne soient pas exposés aux chenilles processionnaires pendant la promenade.

Quels sont les risques ?

 - La chenille Processionnaire, arrivée à un certain stade de son développement, va fabriquer sur le dessus de son corps un véritable arsenal de défense. Cet arsenal se compose de micro-poils contenant une toxine terriblement urticante et qui peuvent engendrer des réactions allergiques ou des démangeaisons importantes. Lorsque la chenille processionnaire se sent menacée, elle va libérer ces micro-poils qui vont, au minimum, incommoder sa victime, dans le pire des cas, le mener à la mort.

Chenille processionnaire au sol
Source : chassepassion.net

Les plus grands risques pour le chien sont les yeux et la gueule.

Au niveau des yeux.
 - Un chien qui reçoit des poils urticants de la chenille processionnaire dans les yeux peut subir de terribles lésions sur le long terme car les poils peuvent s’insérer jusque dans la cornée, à l’intérieur de l’œil avant de libérer la toxine.
 - Les premiers symptômes de ce problème sont alors un léger gonflement de l’œil, le chien va se gratter de plus en plus souvent et souffrir de sécheresse oculaire. Dans le pire des cas, si le chien n’est pas présenté à un vétérinaire rapidement, une inflammation va s’intensifier, une infection peut se développer à l’intérieur de l’œil, autour du micro-poil (nodules conjonctivaux) et un œdème peut se déclarer.

Dans la gueule.

 - Le premier réflexe du chien lorsqu’il reçoit des poils urticants de la chenille processionnaire est de se lécher, même s’il n’a pas directement été en contact au niveau de la langue avec la chenille. Les poils vont alors se transférer de la surface de sa peau jusque dans la gueule et sur la langue ce qui peut avoir de graves conséquences.
- La toxine présente dans les poils de la chenille processionnaire est très urticante ce qui va donc provoquer des démangeaisons, des douleurs et un gonflement important. Le moyen de défense de la chenille et le comportement du chien sont à l’opposé en terme de fonctionnement car plus on frotte pour enlever les poils et plus ils se brisent et libèrent de toxines.
 - Au-delà de la douleur et des gonflements, cette toxine de la chenille Processionnaire possède des propriétés nécrosantes, c’est-à-dire qu’elle fait mourir le tissu d’un organe en s’attaquant aux cellules et en stoppant la circulation du sang. Cela peut avoir de graves conséquences sur la langue de votre chien qui peut se retrouver avec la langue nécrosée et perdre des morceaux de sa langue une fois que les tissus en sont morts.
 - Les symptômes les plus courants d’une telle affection sont heureusement repérables. Votre chien va d’abord se plaindre et gémir à cause de la douleur infligée par les micro-poils de la chenille Processionnaire. Il va ensuite baver abondamment et les gonflements dans la gueule seront suffisamment visibles pour que vous puissiez intervenir.
 - Si vous êtes passés à côté des premiers symptômes, des difficultés respiratoires liées au gonflement de la langue devraient finir de vous avertir.

Comment réagir ?

 - Au niveau préventif, il est difficile d’assurer un risque zéro pour votre chien car cela reviendrait à lui interdire de renifler partout durant la balade. La meilleure des stratégies est d’éviter les zones de reproduction du Processionnaire du pin durant le printemps et d’éviter que votre chien ne s’approche des arbres potentiellement porteurs de ces chenilles. Si vous avez des sapins ou des cèdres dans votre terrain, il existe des traitements effectués par des professionnels qui permettent de détruire les nids de chenilles processionnaires et donc d’assurer la sécurité de votre chien.
- Lorsque vous pensez qu’un contact a malheureusement déjà eu lieu, la seule solution c’est d’aller en urgence chez votre vétérinaire qui prendra alors votre chien en charge. Si les symptômes sont minimes et que vous n’êtes pas certain de l’origine des problèmes de votre chien vous pouvez dans un premier temps rincer à l’eau clair et sans frotter les zones que vous pensez avoir été touchées. Surtout, il est important de ne pas briser les poils que la chenille Processionnaire aurait pu projeter sur votre chien donc pensez bien à ne surtout pas le frictionner.
 - Au moindre doute et même après cette opération de rinçage, la seule bonne réaction est d’emmener votre chien chez le vétérinaire.

Par : Nico Amberian
Publié par : chassepassion.net


Protégez vos chiens contre les chenilles processionnaires

 
Chaque année, dès la fin de l'hiver, le même danger revient, surtout dans les régions du Sud de la France : les chenilles processionnaires, leurs poils urticants, et leurs conséquences qui peuvent être très graves pour les chiens ...


 
Un grand danger pour les chiens
Les chenilles processionnaires, ainsi baptisées car elles se déplacent les unes derrière les autres, tissent leur nid de soie dans les conifères essentiellement, mais elles s'installent parfois sur d’autres arbres, comme les feuillus.
Fin mars, début avril, lorsque les températures s'adoucissent, ces insectes descendent de leur nid pour ramper à terre, et devenir alors l'un des plus grands dangers du printemps pour nos très curieux et joueurs compagnons à 4 pattes.
Leurs poils urticants sont en effet reliés à une glande de venin. En cas de contact avec la peau ou les yeux, ou pire encore, en cas d'ingestion, il n'existe qu'une seule solution : se précipiter chez le vétérinaire.

Les symptômes à surveiller
Inflammations, vomissements, salivation excessive, respiration difficile sont autant de symptômes qui doivent alerter les propriétaires de chiens.
En cas de contact avec la langue de l'animal, celle-ci enflera et se tuméfiera. Il est alors nécessaire d'agir au plus vite, car votre compagnon pourrait perdre sa langue.
Vous pouvez rincer à l'eau la zone touchée, sans la frotter. Mais ne perdez  pas de temps pour emmener votre chien ou votre chat chez le vétérinaire.
Antibiotiques, anti-inflammatoires, antihistaminiques, pansements gastriques, et parfois même chirurgie : selon la gravité de la situation, plusieurs traitements sont possibles.

Mieux vaut prévenir que guérir
Pour éviter d'en arriver là, il est possible d'agir préventivement, en se débarrassant de ces vilaines chenilles. Il est vivement recommandé de s'y attaquer avant qu'elles n'aient fait leur nid. Mais s'il est trop tard, il faudra détruire les nids en les brûlant. Une opération à réaliser avec beaucoup de précaution, en se protégeant la peau et les yeux.
N'hésitez pas à vous renseigner auprès de votre mairie. Certaines proposent leur aide aux particuliers pour se débarrasser des chenilles processionnaires.
 
Publié par : wamiz.com


La solution contre les chenilles processionnaires
 
L'écopiège est la méthode écologique alternative qui manquait à l'arsenal du gestionnaire des espaces vert comme du particulier. Validé par l'I.N.R.A d'Avignon.
Des prix et un accompagnement direct fabricant, une expérience de 7 années de terrain.


 


Ce piège intercepte les chenilles lors de leur descente le long du tronc, au moment où elles cherchent à rejoindre le sol.

En traitant les chenilles urticantes, l’éco-piège permet de prévenir des risques sanitaires importants :
  • Graves problèmes cutanés, respiratoires et oculaires chez l'homme,
  • Cécités et nécrose de la langue chez les animaux.
Période d'utilisation et d'intallation du piège :
  • Pour la cote Atlantique : chaque année, de novembre à fin avril (depuis les premières descentes possibles jusqu’à un mois après les dernières)
  • Pour les autres régions : chaque année, de janvier à fin mai (depuis les premières descentes possibles jusqu’à un mois après les dernières).

Avantages de ce piège :

  • Dose : 1 piège par arbre
  • Piège réutilisable
  • Piège simple à installer
Composition du kit contre la processionnaire :
  • 1 joint de mousse
  • 1 collerette
  • 1 sangle en plastique
  • 1 tube de descente
  • 1 sachet collecteur
  • De la colle
  • Instructions de montage à l’intérieur.

Recommandations :
Les chenilles mettent habituellement 2 ou 3 jours maximum avant de s’enfouir dans le piège. Pour des conditions idéales, s'assurer que :

  • Le mastic / colle du piège doit être posé de manière adéquate sur l’arbre (cf. la notice d’utilisation du produit)
  • La partie biseautée du tuyau ne doit pas pénétrer dans la terre
  • La terre contenue dans le sac doit être meuble





 
POUR EN SAVOIR PLUS CLIQUEZ ICI =>  LA MESANGE VERTE


COMMENT ÉRADIQUER LE FRELON ASIATIQUE

 
   Finistère - Plougasnou - 29




 
Ces chasseurs sachant chasser…
le frelon asiatique !


https://www.ouest-france.fr/sites/default/files/styles/image-640x360/public/2017/11/15/plougasnou-ces-chasseurs-sachant-chasser-le-frelon-asiatique.jpg?itok=jtgJ9Tap
    « Des plombs de différentes tailles sont tirés quasiment simultanément. » À l'issue, il ne doit plus y avoir un seul frelon vivant dans le nid pulvérisé. | Photo : Ouest-France
Ils sortent l’artillerie lourde pour éradiquer le prédateur numéro un des abeilles. Exemple à Plougasnou, où des chasseurs ont détruit, bénévolement, deux nids cette semaine.
« Pour nous, c’est normal de faire ça, on ne peut pas rester les mains dans les poches. » Mardi, c’était la deuxième fois en quelques jours que ce groupe de chasseurs de Plougasnou participait à une destruction de nid de frelons asiatiques.
Depuis quelque temps, ces initiatives se multiplient dans le pays de Morlaix. « Avec leurs fusils, les chasseurs peuvent intervenir à plus de 20 m de hauteur, ce qui est plus compliqué pour les professionnels, avec leur perche », explique Hervé Bodeur, président des Abeilles du pays de Morlaix.

Un protocole strict
Mais pour cela, il faut respecter un protocole très strict, mis au point par Denis Jaffré, apiculteur à Locmélar. Guy, chasseur, détaille l’opération : « Des plombs de différentes tailles sont tirés quasiment simultanément. » Les premiers, les plus gros, pour éclater le nid, les seconds pour tuer les insectes. À l’issue, il ne doit plus y avoir un seul frelon vivant dans le nid pulvérisé.
« En dessous de cinq chasseurs, ça ne sert à rien », reprend Hervé Bodeur. Des reines auront eu le temps de s’enfuir, pour aller créer des colonies ailleurs.
Il encourage les chasseurs à participer à la lutte contre le frelon asiatique ces deux prochaines semaines, « pour éliminer un maximum de reines, avant leur départ pour l’hiver ». Mais uniquement en respectant ce protocole, et en demandant l’autorisation aux mairies.
À Keravéec, ce soir-là - il faut attendre la tombée de la nuit, quand tous les frelons sont rentrés -, le nid est perché à environ 25 m de hauteur.
Les chasseurs connaissent leur affaire. Il faut bien sûr vérifier qu’il n’y a pas d’habitations à l’opposé du tir, pour la retombée des plombs. Puis décider comment se placer. Après quelques secondes de tirs assourdissants, mission accomplie !

« Moins cher pour les communes »
« Ces chasseurs font ça bénévolement », indique Hervé Bodeur, précisant que la commune de Plougasnou songe à débloquer une petite subvention exceptionnelle, « comme le font déjà Plouégat-Guérand et Plouezoc’h ». Ce qui permettrait aux chasseurs de ne pas devoir fournir les cartouches.
Le président des Abeilles du pays de Morlaix évoque des économies pour les communes, qui cofinancent, avec les propriétaires et Morlaix communauté, l’intervention de professionnels.

Loin de vouloir faire de la concurrence aux entreprises, cet amoureux des abeilles pense que dans certains cas, la solution des chasseurs peut-être adaptée pour éradiquer « le prédateur numéro un » de ses protégées.

Guy le chasseur pense aussi, lui, à son « ami décédé en 2015 à Sainte-Sève, des suites de piqûres de frelons asiatiques ».
 
Delphine Van Hauwaert
Publié par : ouest-france.fr

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