Nathalie Devin, de l’association Cœur de Jacotte, intervient régulièrement dans le service pédiatrie de l’hôpital avec des chiens. La zoothérapie s’avère très bénéfique.
- C’était l’été dernier. Une adolescente était prise en charge au service pédiatrie. Un bref contact avec Marcus, la seule présence du golden retriever durant quelques minutes à ses côtés, avaient suffi à apporter du réconfort à la jeune patiente. À l’hôpital de Sens, depuis le mois de juin, des chiens interviennent auprès des mineurs. Nathalie Devin est membre de Cœur de Jacotte, une association créée en 2016. Celle-ci présidée par sa mère Jeannine, le siège est installé à La Chapelle-sur-Oreuse. C’est elle qui, avec ses chiens, remplit cette mission d’apaisement par l’animal auprès des enfants hospitalisés.
Distraire les jeunes malades, détendre l’atmosphère - « Une fois par mois, en début d’après-midi, elle passe deux heures au service pédiatrie et aux urgences pédiatriques », souligne Barbara de Vriendt, auxiliaire de puériculture. Dans la salle des ados ou même dans les chambres si les enfants ne peuvent se déplacer, les chiens contribuent à distraire les jeunes patients, à leur faire penser à autre chose. Et avec les adultes, en salle d’attente, leur présence détend souvent l’atmosphère. Face à la douleur ou aux inquiétudes des enfants et de leurs proches, cette zoothérapie (ou « médiation par l’animal ») s’avère ainsi très bénéfique. Une convention entre Cœur de Jacotte et l’association du service pédiatrie du centre hospitalier de Sens a rendu possible ce travail. Elle a été signée en mai.
Formations et suivi - L’association sollicite l’intervenante au même titre qu’elle peut parfois le faire avec d’autres personnes apportant du soutien aux jeunes malades : clown, magicien, musicien, animateur pour les loisirs créatifs ou la lecture…Nathalie Devin a suivi plusieurs formations et ses chiens font l’objet d’un suivi particulier pour être autorisés à intervenir auprès des enfants en milieu hospitalier.Marcus est tout doux, tout calme. « Juste apercevoir le chien, ou le caresser, cela leur fait en général beaucoup de bien », conclut Valérie Bergeron, aide-soignante. Le personnel est finalement convaincu des bienfaits de la présence ponctuelle des gentils toutous.