Willy Schraen, patron des chasseurs
Mercredi 19 février 2020 Ille-et-Vilaine - Saint-Symphorien - 35 « Il faut montrer ce que font
les chasseurs pour la nature »
Willy Schraen, président de la Fédération nationale de la chasse, à Saint-Symphorien (Ille-et-Vilaine), le 17 février. | ouest-france.fr Le président de la Fédération nationale des chasseurs Willy Schraen était de passage, ce lundi 17 février en Ille-et-Vilaine, pour évoquer la réforme de la chasse, entrée en vigueur au 1er janvier. - Les représentants des chasseurs de Bretagne étaient réunis lundi 17 février à la Maison de la chasse de Saint-Symphorien, au nord de Rennes. Leur président national, Willy Schraen, est venu leur rendre visite avant l’assemblée générale, qui aura lieu début mars à Saint-Malo. C’est la première fois que cet événement se déroulera en Bretagne.
- La réforme de la chasse a été le principal sujet évoqué lors de cette réunion préparatoire. Adoptée l’été dernier, elle est officiellement entrée en vigueur le 1er janvier. Outre la baisse du prix du permis, elle prévoit une « éco-contribution » de cinq euros par an et par chasseur. L’argent contribue au budget de l’Agence française de biodiversité, dont fait désormais partie l’Office national de la chasse.
« On s’est parfois cachés »
- Pour Willy Schraen, cette éco-contribution est une bonne nouvelle. « C’est une vitrine pour montrer ce que les chasseurs font tous les jours pour la nature, assure le président de la Fédération nationale. On s’est parfois cachés, mais c’était une erreur. »
- Pour l’instant, l’éco-contribution représentera environ 16 millions d’euros en France, dont 750 000 euros pour la Bretagne, qui serviront à ces projets pour la biodiversité. « Mais ce n’est qu’une petite partie de ce qu’on fait, car l’action des chasseurs sur l’écosystème naturel, c’est plusieurs milliards d’euros par an en France, assure Willy Schraen. Quelle autre association peut se prévaloir de ça ? »
- Le président en a également profité pour fustiger les « critiques extrêmement violentes » dont la chasse est, selon lui, la cible, de la part « d’espèces de gourous d’une écologie punitive ».
Par : Paul GRISOT
Publié par : ouest-france.fr
Autoriser la chasse durable des oies en février
doit être une question de bon sens Communiqué de presse de la FNC Découvrez le communiqué de presse de la FNC s’agissant du refus de la chasse des oies en février. La chasse du gibier d’eau prendra fin cette saison au 31 janvier. Nous prenons acte du refus de la Ministre de la transition écologique de modifier l’arrêté de fermeture de la chasse des oies, malgré la publication scientifique récente de l’ISNEA (Institut Scientifique Nord Est Atlantique), qui atteste pourtant que la migration prénuptiale des oies ne concerne pas la première décade de février.
La FNC regrette qu’aucune solution de bon sens n’ait pu, une nouvelle fois, être trouvée pour pratiquer une régulation adaptée de cette espèce surabondante durant quelques jours supplémentaires en février. La population d’oies se porte très bien et connaît une augmentation très significative depuis quelques années. La FNC tient à rappeler que l’enjeu de la chasse de l’oie cendrée en février est un sujet majeur pour la chasse française et que la situation de statu quo politique de cette année ne peut être que ponctuelle.
Force est de constater que la mise en demeure de la France par la Commission européenne, à l’été 2019, sur les conditions de chasse de plusieurs espèces migratrices provoque aujourd’hui la prudence du ministère de la transition écologique. Cette attitude de la Commission européenne est incompréhensible tout comme les décisions du Conseil d’Etat à l’encontre des chasseurs. Les oies cendrées sont responsables de plusieurs dizaines de millions d’euros de dégâts dans certains pays européens.
Alors que ceux-ci n’hésitent pas à utiliser des méthodes telles que le gazage des oies adultes ou la privation de nourriture des poussins, il est surprenant qu’en France le fait de chasser quelques milliers d’oiseaux en février par une chasse raisonnable et raisonnée pose un problème idéologique majeur à certaines associations françaises pour la protection de la nature. La FNC est déterminée à faire de la chasse des oies en février une question de bon sens afin d’obtenir une autorisation qui tarde à venir, depuis trop longtemps.
Sophie Baudin
Attaché de Presse de la FNC
Publié par : chassons.com
Vendredi 10 Janvier 2020 La LPO questionnée par la justice suite à une action
de la Fédération Nationale des Chasseurs
La stratégie de dénigrement systématique de la Fédération nationale des chasseurs (FNC) par la Ligue de protection des oiseaux (LPO) est une nouvelle fois dans le viseur de la justice. En effet, suite à la campagne de communication de la FNC, « chasseurs, premiers écologistes de France ? », diffusée à l’été 2018 dans le métro parisien et qui déclinait par plusieurs visuels l’action concrète menée par les chasseurs en faveur de l’écologie, la LPO avait détourné cette campagne sur son site internet.
- La FNC avait donc déposé une plainte en diffamation publique à l’encontre de la LPO. Le juge d’instruction en charge de la procédure vient d’ordonner le renvoi, devant le tribunal correctionnel de Paris, de son directeur général. Ce dernier, mis en examen, devra donc apporter la preuve, devant le tribunal correctionnel de Paris de la véracité des allégations diffamatoires formulées sur le site internet de la LPO à l’encontre de la FNC qui représente tous les chasseurs de France, dans le cadre du détournement des affiches de la campagne de la FNC.
- N’en déplaise à la LPO, la chasse est une activité légale et la FNC est aussi reconnue comme association agréée au titre de la protection de l’environnement. La FNC défend une chasse durable à la fois dans l’intérêt des chasseurs mais aussi au service des territoires ruraux. La loi du 24 juillet 2019 est d’ailleurs venue conforter son action et celle de son réseau de fédérations en faveur de la protection de la nature et de la biodiversité. En la matière, la LPO n’a pas le monopole du bien-penser. Elle doit cesser de proférer des fausses allégations dans le seul but d’asseoir sa crédibilité.
Communiqué de la FNC du 08/01/20
Voici les visuels détournés par la Ligue de protection des oiseaux
Les chantiers attendus pour la chasse en 2020 Illustration source : chassons.com Il y a trois jours le Président, Willy Scraen présentait au travers de ses vœux un bilan de l’année 2019 mais aussi le plan d’action pour cette nouvelle année. Nous souhaitions revenir sur les sujets phares évoqués lors de cette allocution.
Réforme du permis de chasser
La réforme du permis de chasser est un succès avec plus de 450 000 permis de chasser nationaux validés au cours de l’année (contre 90 000 pour la saison précédente). Ce succès permet le recrutement de nouveaux chasseurs, la découverte de territoires et une plus grande mobilité de ces derniers.
L’Eco contribution des chasseurs
Pour rappel le projet de loi [ " portant création de l’AFB-ONCFS" ] instaurait à compter de la campagne de chasse 2019?2020 une obligation de dépense des fédérations départementales d’un montant minimum de 5 euros par chasseur au profit d’actions contribuant à la protection de la biodiversité.
En 2019, les fédérations ont déposé près de 50 projets en faveur de l’AFB. C’est un enjeu majeur permettant une valorisation du travail des fédérations régionales.
Gestion adaptative des espèces chassables ou non chassables
Pour le moment, cette réforme n’est pas concluante. Par ailleurs, la réforme sur la chasse des oies en février n’a pu aboutir, la fermeture aura donc malheureusement bien lieu le 31 janvier.
Chasse bashing
La FNC note en 2019 une explosion des groupuscules extrémistes anti-chasse (entraves répétées à la chasse notamment pour la vénerie), vandalisme, incendies dans certaines fédérations, menaces de mort sur les réseaux sociaux…
Les dossiers chauds pour 2020
Gestion des dégâts de sanglier
Les négociations d’indemnisation des dégâts de sanglier entre les chasseurs, les agriculteurs et l’état sera l’un des dossiers phares pour le monde de la chasse cette année. Face à l’augmentation significative des dégâts constatés, l’enveloppe globale des dégâts de gibier atteint aujourd’hui 80 millions d’euros payé intégralement par les chasseurs.
L’attente de la validation de la chasse au sanglier en mars
Le décret n’est toujours pas sorti. Le dossier est bloqué car la FNC n’aurait toujours pas répondu à la question suivante : Quel est le pourcentage d’hybridation entre les sangliers et les cochons domestiques en France ? …
Année de la reconquête de la viande de gibier
2020 sera l’année de lancement d’une grande mobilisation nationale s’agissant de la venaison :
« c’est un produit extraordinaire qui ne doit pas se limiter aux fêtes de fin d’année »
Explosion des compétences de la FNC
La Fédération Nationale des Chasseurs se professionnalise en recrutant une équipe d’experts scientifique mais aussi des juristes et des spécialistes de la communication. Un grand plan d’action de reconquête de l’image des chasseurs sera présenté lors du Congrès de la FNC en mars prochain.
Sécurité à la chasse
Pour terminer son allocution, le Président Schraen rappelle aux chasseurs l’importance de la sécurité à la chasse, « il y va de notre image » !
Visionner l’intégralité des vœux du Président Willy Schaen – 31/12/19
Publié par : chassons.com