PESTE PORCINE AFRICAINE
EN 2024
Jeudi 26 septembre 2024
Peste porcine africaine : surveillance renforcée en France
Crédit photo : Shutterstock - Source : lechasseurfrancais.com Face à la menace de la Peste Porcine Africaine, le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire renforce la surveillance du territoire
- La Peste Porcine Africaine est présente dans plus de la moitié des pays de l’Union européenne. La France, jusque-là épargnée, reste très fortement exposée à un risque d’introduction de la maladie. Particulièrement par des viandes et produits à base de porcs de pays infectés. Mais aussi par l’arrivée de sangliers sauvages infectés.
Peste Porcine Africaine : le ministère relève le niveau de surveillance dans le Bas Rhin et la Moselle
- Compte tenu la progression récente de la PPA chez les sangliers en Allemagne, le ministère a relevé cette semaine la surveillance de la PPA dans les départements du Bas-Rhin et de la Moselle.
- Cette décision permet de mobiliser davantage d’acteurs de terrain pour augmenter les signalements de cadavres de sangliers. Mais aussi leur collecte et leur analyse. Comme c’est le cas depuis janvier 2022 dans les trois départements de la région PACA limitrophes du nord de l’Italie.
- L’objectif de cette surveillance renforcée est la détection la plus précoce possible de l’arrivée de la PPA dans la faune sauvage. Afin d’éviter sa propagation et prévenir sa transmission aux porcs domestiques.
- Les services du ministère sont en relation avec les représentants des chasseurs pour atteindre une régulation optimale des sangliers à la frontière avec l’Allemagne, comme cela est fait en région PACA.
Campagne de communication
- Pour anticiper l’introduction de la PPA en France, le ministère a lancé dès juillet dernier une vaste campagne de communication, qui se prolongera jusqu’à fin novembre.
- Cette campagne sensibilise les transporteurs routiers, voyageurs internationaux. Mais aussi randonneurs, chasseurs et travailleurs saisonniers expatriés au risque d’introduire la PPA en France. Simplement à partir d’aliments contaminés de pays infectés jetés dans la nature et consommés par des sangliers.
Par Isabelle Leca
Pour lechasseurfrancais.com
Mercredi 18 septembre 2024 « Tous les sangliers devront être éliminés »
La peste porcine africaine aux portes de la France
Crédit photo : Shutterstock Source : lechasseurfrancais.com La fièvre porcine africaine est aux portes de l’hexagone. Les éleveurs porcins de l’est de la France sont très inquiets de ce rapprochement.
- L’inquiétude est de rigueur du côté de la région Grand Est. La fièvre porcine africaine est en effet aux portes de la France. Les syndicats agricoles locaux sont en état d’alerte. Ils souhaitent éliminer tous les sangliers présents dans la région afin d’éviter tout risque de propagation de cette terrible maladie. La fièvre porcine africaine pourrait être dévastatrice si, d’aventure, elle se propageait dans les élevages de porcs de la région. Des battues ont donc été organisées dans le but de traquer tous les sangliers qui pourraient être des vecteurs de communication. La frontière avec l’Allemagne est ainsi particulièrement surveillée par les syndicats dont fait notamment partie la FDSEA.
La peste porcine serait un dégât économique considérable
- L’arrivée de cette maladie mortelle et incontrôlable sur notre territoire impacterait grandement l’économie de la filière porcine. Les éleveurs sont donc sur le qui-vive. « Nous demandons en urgence une zone blanche de part et d'autre de la frontière franco-allemande à l'ouest du Rhin, dans laquelle tous les sangliers devront être éliminés, à l’image de ce qui avait été fait en Belgique et dans le Grand Est de la France en 2018-2019 ». Un cri d’alarme qui semble avoir été entendu par les autorités. Ces dernières sont conscientes des dangers encourus.
La peste porcine à quelques encablures de la frontière
- Ces mesures souhaitées par les syndicats agricoles sont tout à fait légitimes. Le virus est « depuis quelques semaines aux portes du Bas-Rhin et de la Moselle ». Une situation alarmante qu’il convient d'endiguer le plus rapidement possible. « Le cas le plus proche de la frontière avec la France reste à 78 km ». Quand on sait qu’un sanglier peut parcourir 20 à 30 km par jour. La situation est grave et des mesures doivent être prises. « Une surveillance accrue de niveau SAGIR 2B renforcé avec recherche et analyse systématique des animaux trouvés morts y compris au bord de route et un pourcentage significatif d’analyses des sangliers chassés de part et d’autre de la frontière, conformément aux recommandations des experts lors de leur mission en région Sud ». Ce sont les mesures réclamées par les éleveurs porcins de la région.
Aucune transmission à l’être humain
- La fièvre porcine africaine est une véritable faucheuse pour les porcs. Aucun vaccin n’existe, et le taux de mortalité est proche des 100 %. Fort heureusement, aucune transmission à l’homme n’a été constatée. D’après Fabrice Couturier, membre de la FDSEA, les tiques pourraient également être des vecteurs de contamination. Le sanglier reste cependant la plus grosse menace pour les élevages.
- Il est donc nécessaire d’agir vite. C’est ce que réclament en tout cas les éleveurs de la région Grand Est. Ils expliquent qui si eux sont touchés, cela risque ensuite de se propager au reste de la France. « Les autorités sont conscientes de la situation. On espère que la décision sera prise dans les prochaines heures. Si le virus passe, il poursuivra sa progression vers des zones où l’élevage porcin est encore plus important que chez nous. Avec les chasseurs, on veille à l’équilibre agro-sylvo-cynégétique. On considère que la main de l’homme est partout. Donc, c’est aussi à lui de veiller à l’équilibre entre les espèces ».
Par F.D
Pour lechasseurfrancais.com