« La traque-affût permet de tuer plus en chassant moins », c’est en ces terme que l’ONF détaille ce mode de chasse.
- On le reconnait, résumer la traque affut à cette petite phrase est restrictif. Mais il résume bien la politique de l’ONF : chasser mieux, efficacement et en sécurité. - La chasse devient donc un moyen de réaliser les plans de chasse. L’ONF parle de la chasse non plus comme une pratique conviviale où les chasseurs se retrouvent autour d’une passion. Mais bien comme une opération de régulation. - Les chasseurs des « domaniales » vont devenir des outils de gestion. - Exit les journées où l’on revenait bredouille mais heureux d’avoir passé une journée entre amis à entendre les chiens. - Terminé les rendez vous hebdomadaires. 8 jours de chasse entre novembre et février, les chiens vont s’ennuyer !!!! Mais l'ONF l'affirme "Cette méthode de chasse n’a pas vocation à remplacer la battue traditionnelle"
L’ONF présente la traque affut et ses avantages
Aujourd’hui, en France, la chasse des grands animaux se pratique, dans une immense majorité des cas, en battue. - Elle est confrontée, avec un peu plus d’intensité chaque saison, à une double problématique : la sécurité et l’efficacité (réalisation des plans de chasse). Une situation qui a conduit l’ONF à engager une réflexion sur les pratiques de chasse en forêt domaniale. - La traque-affût, déjà pratiquée dans certaines forêts domaniales de la France hexagonale, nous vient d’Allemagne. Pour permettre des tirs en sécurité, les chasseurs en poste de tir, à l’affût des animaux de passage (les postés) se positionnent à l’intérieur des peuplements, en hauteur sur des miradors ou à la faveur du relief. - Cela permet un tir fichant vers le sol. Les rabatteurs et les chiens (les traqueurs), lors de la traque, parcourent la zone où se trouvent les postés. - Cemode de chasse offre des opportunités de tirs dans de meilleures conditions pour les postés. - On constate que le nombre de balles tirées pour chaque animal prélevé est plus faible. - Deux balles tirées en moyenne contre huit pour la battue traditionnelle. Il permet également de limiter le nombre de jours de chasse en saison : seulement huit dates, entre novembre et février.
Informer et former les chasseurs - L’agence ONF d’Alençon a souhaité mettre en place ce mode de chasse sur une partie des forêts domaniales de son périmètre, soit l'Orne, la Manche et le Calvados. A savoir : Cerisy, le Pin-au-Haras, Bellême, Écouves et Gouffern, représentant 10 000 ha environ. - Cette volonté s’est également accompagnée de l’envie de la promouvoir auprès des jeunes chasseurs. C’est ainsi qu’un partenariat avec l’ANJC s’est créé en forêt domaniale du Pin-au-Haras en 2022-2023. - Il s’intègre pleinement dans une volonté commune de promouvoir et former les jeunes chasseurs aux enjeux sécuritaires et éthiques de la chasse, et de les former à ce nouveau mode de chasse qu'est la traque-affût. - Sur une saison, environ une centaine de jeunes chasseurs de l’ANJC apprennent la pratique de la traque-affût.
- « Cette méthode de chasse n’a pas vocation à remplacer la battue traditionnelle. Nous cherchons à adapter nos pratiques à la diversité des contextes forestiers. Il n’y a pas une réponse unique ». - Florian Lemaire, responsable chasse ONF
La proposition de loi visant à interdire la corrida et les combats de coq aux moins de 16 ans n’a pas été adoptée par les sénateurs.
- La FNC ( fédération Nationale des Chasseurs) avait alerté sur le danger que représentait uneproposition de loi « visant à interdire la corridaet les combats de coqs en présence de mineurs de moins de 16 ans ». - Une proposition étudiée au Sénat dans « la niche parlementaire » du groupe Rassemblement des démocrates, progressistes et indépendants (RDPI). - Un groupe présidé par François Patriat, sénateur de Côte-d’Or, opposé, pour sa part, à cette PPL.
La corrida interdite aux moins de 16 ans : derrière l’intérêt supérieur de l’enfant, une interdiction plus générale se profilait.
- Les sénateurs appelés à examiner cette proposition de loi, le 14 novembre, l’ont massivement rejetée. - Sur 322 votants, 309 se sont exprimés avec 254 votes favorables à l’amendement visant à supprimer l’article 1 de cette PPL. ... Et 55 contre ! - Ce projet de texte avait déjà été rejeté en Commission des lois le 6 novembre. De plus, en séance, le garde des Sceaux, Didier Migaud a expliqué que le gouvernement rejetait également le texte. - L’ « intérêt supérieur » de l’enfant qui était le fondement de cette PPL n’a pas convaincu au sein de l’hémicycle. Pour certains sénateurs, le vrai enjeu de cette PPL était dévoyé. - Il s’agissait de fait d’interdire la corrida et les combats de coqs. - Rappel des articles 521-1 et 522-1 du code pénal. Ils sanctionnent respectivement les actes de cruauté envers les animaux et l'atteinte volontaire à la vie d'un animal. Mais prévoient une dérogation pour les courses de taureaux et les combats de coqs. Cela lorsqu'une tradition locale ininterrompue existe dans un territoire.
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Pour la FNC, ce n’est pas à la loi, mais aux parents de juger en leur âme et conscience s’ils peuvent emmener leurs enfants découvrir ces traditions très encadrées.
- Dans le contexte économique et social que nous traversons, il a été évoqué au perchoir par des orateurs leur surprise que ce temps de parole soit mobilisé pour nuire aux traditions rurales plutôt que sur d’autres sujets plus importants pour la vie concrète des citoyens. - Nos traditions actuelles font l’objet de pratiques encadrées et d’un choix parental assumé qui font que les jeunes découvrent. Comprennent et respectent des règles. Sans que jamais personne ne soit obligé de participer.
- « Une fois de plus, certains groupes politiques ont remis en cause, sous un fallacieux prétexte, la transmission de nos traditions rurales en tentant de faire croire que l’on force les enfants à découvrir et à partager nos traditions ! C’est totalement faux ! Croire en nos valeurs traditionnelles et vouloir les transmettre est le rôle des parents. Je remercie les sénateurs d’avoir massivement voté contre cette proposition de loi. En responsabilité, les sénateurs qui sont des élus représentatifs de nos territoires ont été les garants de nos traditions rurales. Ils savent d’expérience que ces traditions sont un des fondements de la vie économique et sociale des territoires ruraux. »Willy Schraen - Président de la FNC
Que faire de ses douilles vides ou usagées ? C’est la question que de nombreux chasseurs et tireurs sportifs se posent pour agir pour l’environnement.
La filière Ecologic lanceun nouveau servicepour faciliter leur recyclage tout en valorisant leur contenumétallique. Souvent revendues par les tireurs à des récupérateurs de métaux, les douilles monomatières sont désormais gérées de manière plus responsable et sécurisée. D’ici la fin de l’année, Ecologic référencera un réseau de récupérateurs agréés où les tireurs pourront déposer leurs douilles en toute confiance.
La collecte et le recyclage des douilles usagées : un nouveau dispositif issu de la loi AGEC Quels produits peuvent-être collectés ?
- Tous les étuis et les douilles vides usagées de chasse et de tir sportif sont concernés, peu importe leur composition matière (ils seront séparés par la suite par les centres de traitement). - Les bourres sont acceptées à condition d’être séparées des douilles et étuis. - Les armes à feux ne sont pas reprises.
Quelles sont les conditions de collecte gratuite ?
- Les douilles sont à conditionner dans un big bag sur palette (400kg par enlèvement soit l’équivalent 2 big bag pleins).
- Les douilles et les bourres seront broyées afin de séparer la partie métallique de la partie plastique et les différents matériaux seront recyclés dans la fabrication de nouveaux produits. Le devenir des matières :
Le plastique PEHD (celui contenu dans les douilles) peut être utilisé pour produire : - Des films transparents de l’agriculture, des cuves de stockage et des contenants, du mobilier extérieur Le laiton : - Des douilles ! mais aussi des tuyaux de plomberie, de la déco, des garnitures architecturales…
L’acier : - La construction
L’aluminium : - L’industrie automobile, bâtis de fenêtre…
Quel est le réseau de point de collecte dédié ?
Ecologic organise la reprise : - Chez les distributeurs vendeurs de munition : armuriers, Décathlon, Terres et Eaux. - Auprès des Fédérations de Chasse Volontaire et partenaire : en juillet 2024, 46 Fédérations départementales sont partenaires. - Auprès des Ball-Trap partenaires, avec l’appui de la FF BT : en juillet 2024, ce sont près de 90 Ball-trap partenaires. - En 2023 Ecologic a récolté 26 tonnes de douilles, en Juin 2024 c’est 59 Tonnes qui ont été collectées (+127%) soit 85 tonnes en 2 ans.
A l’heure où nombre de valeurs et de traditions se perdent, l’Union Française des amateurs d’Armes (UFA), a relevé le défi de réunir plus de 150 personnes, le samedi 9 novembre, pour évoquer la place des armes à feu dans le patrimoine français.
- Ce colloque s’est tenu à Paris, à l’Hôtel de l’Industrie, symbole d’excellence. - Il s’agissait d’évoquer le devenir des professions en lien direct avec ce marché porteur, en présence de Thierry Coste,le célèbre lobbyiste, mais aussi la réglementation, la valorisation des armes abandonnées par l’État, avec les interventions des représentants du Service Central des Armes et explosifs (SCAE) et de la Gendarmerie nationale (IRCGN), le patrimoine historique et industriel ou encore les activités de loisir autour des armes à feu, avec Éric Grauffel, plusieurs fois champion du monde de tir de vitesse. - Un programme intense et passionnant, accessible à tous autour de tables rondes animées par des spécialistes, sans oublier les délégations venues de l’étranger : de Belgique, de Suisse, de Roumanie et de Malte. Passion, patrimoine, éducation, transmission, valeurs et jeunesse, ont été les mots-clefs de cette rencontre dont le thème principal était : sans passé le présent n’a pas d’avenir. - Et qui mieux que Mathis Fortier-Durand, lauréat du prix Avenir Métiers d’Arts 2023, pouvait exprimer avec autant d’enthousiasme, son parcours de jeune armurier, pour illustrer ce thème ? - Arme et Patrimoine, un sujet plein d’avenir porté par l’UFA !
Les villes de Bayonne, de Dax et Mont de Marsan disent non à Interville sans les vachettes ! Le Nagui il est pas content … Fallait choisir ton camps mon garçon ! Interville sans les vachettes c’est comme un bar sans Ricard …