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ACTUALITÉS  DU DIMANCHE


 

Dimanche 17 novembre 2024
 

L'art de la chasse du lièvre aux courants

Prisé d'un panel d'experts depuis l'Antiquité, la chasse du lièvre aux courants élevé au rang d'art cynégétique demeure une référence dans toute l'Europe.

- Dès l'Antiquité, ce sont certainement les Grecs qui ont préféré chasser le lièvre avec des chiens courants à oreilles tombantes et qui donnent de la voix, plutôt qu'avec des lévriers. Dans un monde peuplé de divinités et de bêtes fabuleuses, Homère connaissait cette pratique.
 - Mais aussi l'élevage des chiens, dont le plus célèbre fut Argos. Celui d'Ulysse, excellant à démêler les voies. Xénophon expliquait déjà « aux jeunes gens » comment devait se faire la chasse du lièvre. A pied, avec des chiens, en utilisant un vocabulaire précis.

 

La chasse du lièvre aux courants : des origines vieilles de plus de 2 millénaires

 - Ainsi, dans son traité sur l'art de la chasse, Xénophon évoque la chasse pour la chasse, comme on aime l'art pour l'art. Une chasse qui n'a rien de commun avec la cynégétique nourricière ou héroïque et protectrice des grands veneurs de la Perse. 
 - Dans notre pays, où les traditions se transmettaient oralement, Jules César s'est chargé de témoigner, dans ses Commentaires sur la guerre des Gaules , de la passion que les Gaulois nourrissaient pour les rivalités de leurs chiens sur la piste du lièvre.
 - À partir de cette époque-là, on s'est toujours accordé à penser que la voie du capucin est bien la plus délicate. « On ne peut pas mieux dresser et entraîner ses chiens à chasser et prendre le cerf et toutes les autres bêtes qu'en leur faisant chasser le lièvre aux champs », peut-on découvrir dans Le Livre de chasse du roy Modus (siècle).

chasse aux lièvres en Grèce

La chasse académique de l'animal le plus rapide et le plus rusé de notre petite faune.

 - Sous l'Ancien Régime, la cynégétique était le passe-temps par excellence de nos monarques.
 - Mais les dauphins devaient savoir prendre le lièvre avant de prétendre « courre » d'autres animaux.
 - Pour sa part, Louis IX aurait ramené des griffons, dits de fait « gris de Saint-Louis », d'une croisade en Terre sainte.
 - S'agit-il de descendants de chiens utilisés par les Grecs ? Ou d'une race assez semblable, déjà présente dans le couloir rhodanien du temps de la Gaule ? Il serait ambitieux de vouloir trancher.
 - Toujours est-il qu’à partir du XVIe siècle, la vénerie royale a conservé quelques griffons. Exclusivement pour la chasse du lièvre.
 - Depuis, ce mode de chasse s’est démocratisé, mais sans rien perdre de sa notabilité. Dans nombre de provinces, il est devenu la chasse académique de l'animal le plus rapide et le plus rusé de notre petite faune.

<p>chasse au lièvre</p>

La chasse au chien courant a-t-il sauvé le lièvre ?

 - La quête du capucin continue d'être une chasse militante, qui a créé un exceptionnel patrimoine canin.
 - Le chien d'Artois et son basset au Nord, le porcelaine en Franche-Comté, le griffon en Vendée, le bleu de Gascogne, son basset et son griffon, ainsi que l'ariégeois dans le Sud-Ouest, sont autant d'illustrations vivantes de courants experts du lièvre brun, ou du blanchot dans les Alpes. Sans compter les souches étrangères, telles que le beagle et le chien courant suisse notamment.
 - Mieux, vers 1990, cet engouement pour les chiens pisteurs et hurleurs a participé à une entreprise de gestion du léporidé (lapin) sans précédent.
 - Ses populations diminuant dangereusement, un programme ambitieux, soutenu par les passionnés de chiens courants, a été mis en place par les services techniques de l'Office national de la chasse (ONC) et de la fédération des chasseurs de Haute-Garonne. Face au coût prohibitif du repeuplement et à son manque de réussite avéré, l'idée a germé d'instaurer une chasse aux chiens courants assortie d'une période n'autorisant le tir du lièvre qu'en nombre restreint et seulement quelques jours par saison.
 - Comme le nouveau départ d'un mode de chasse séculaire a porté ses fruits, ce cadre réglementaire est reconduit dans les arrêtés d'ouverture et de clôture de certains départements traditionnels de chasse avec des meutes.
 - Pour autant, le succès de la formule ne s'est pas limité au redressement des populations de gibier : il a impulsé un comportement d'un nouveau genre, la « chasse au bâton ». Non dans le but d'assommer l'animal au gîte, comme cela se pratiquait jadis dans certaines provinces, mais en référence au bâton de marche des bergers et des montagnards.

 
crédit photo : Isabelle Leca

Un tiers des équipages de vénerie concerne le courre du lièvre.

 - Et les chasseurs les plus passionnés ont raccroché leur fusil au râtelier ! Empruntant quelques principes à la chasse à courre, les meutes ont évolué en nombre et en qualité.
 - Notons aussi que parmi les 3 000 équipages de vénerie répertoriés depuis François Ier , près d'un tiers concerne le courre du lièvre, qui représente toujours un tiers des effectifs.
 - À présent, forts d'un passé historiquement tissé à déjouer les ruses de l'animal, les amateurs de chasse aux chiens courants des régions où le parcellaire des territoires a permis de conserver un milieu bocager, des boqueteaux et des grands bois, ne considèrent pas le lièvre comme une simple pièce de gibier. C'est un animal sur lequel ils portent une attention naturaliste, faisant l'étude de ses mœurs et de ses ruses.

Une coupe des champions

 - La Coupe d'Europe des chiens courants fut créée par la Fédération cynologique internationale en 1993, au cœur de notre pays, dans l'Indre.
 - Universellement reconnu comme gibier étalon des mérites des chiens courants dans toute l'Europe, le lièvre fit un bond de plus vers sa notoriété.
 - Organisée chaque année en rotation de l'Italie à la Scandinavie, cette réunion apparaît comme une vitrine de l'élevage des chiens courants et de leur sélection par et pour la chasse. Bien plus qu'une simple compétition, elle constitue une incontestable plateforme d'échanges culturels.
 - Utilisant leurs courants en solo, les Scandinaves traversent l'Europe pour participer à la Coupe sur lièvre.

Le Chasseur Français - n° 1509
Pour lechasseurfrancais.com



   Gard - 30
 

Gard :
sauvetage d’un chasseur et de ses 4 chiens pris au piège dans les inondations

 

La semaine dernière, de fortes inondations ont frappé le sud de la France, causant d’importantes crues. Le Gard, notamment, est l’un des départements les plus régulièrement touchés par ces pluies torrentielles et les épisodes orageux. Le samedi 26 octobre, un chasseur et ses quatre chiens en ont fait les frais.

- Alors qu’il partait chasser, cet habitant du Gard s’est retrouvé piégé par la montée rapide des eaux du Gardon. Heureusement, les secours sont rapidement intervenus afin de lui porter assistance et l’extraire, ainsi que ses animaux, de cette situation périlleuse.

Un chasseur et ses chiens pris au piège

 - Malgré les intempéries des jours précédents, l’homme pensait pouvoir profiter d’une belle partie de chasse. Il s’est alors aventuré dans une zone proche du Gardon, à Boucoiran-et-Nozières.
 - Cependant, avec les fortes pluies, la rivière, habituellement calme, est soudainement sortie de son lit.
 - Surpris par la montée soudaine des eaux, l’homme s’est alors retrouvé bloqué sur un îlot au beau milieu du Gardon. En un rien de temps, le niveau de l’eau les a empêchés de regagner la rive en toute sécurité.
 - Heureusement pour lui, les pompiers, basés à Saint-Geniès-de-Malgoirès, ont été très rapidement alertés. Leur mission a duré plus de deux heures.
 - Grâce à leurs efforts et aux moyens déployés, le chasseur et ses chiens ont pu être évacués en toute sécurité vers la berge. Ce sauvetage a mis fin à cette mésaventure sans blessure pour qui que ce soit. 

Un rappel de prudence pour les chasseurs et autres passionnés de nature

 - Cet incident, heureusement sans conséquences graves, rappelle l’importance de toujours vérifier la météo avant de s’aventurer en pleine nature.
 - Cette précaution est d’autant plus importante lors des épisodes de pluie intense ou de fonte des neiges.
 - Elle permet de garantir votre sécurité mais aussi celle de vos fidèles compagnons de chasse.
 - En outre, il est essentiel de toujours disposer d’un moyen de contacter vos proches ou les secours en cas d’incident. Cela permet une réaction prompte en cas d’imprévu.
 - À noter que de nombreux ponts submersibles restent actuellement fermés dans le département du Gard, comme l’a rappelé la préfecture. La vigilance reste alors de mise pour tous les riverains, les chasseurs et les autres usagers de la nature.

Vous l’aurez compris, quand la nature fait des siennes, mieux vaut rester prudent et vigilant. Évitez de vous aventurer dans des zones à risque, où votre sécurité pourrait être compromise. Enfin, cet incident nous donne l’occasion de saluer une fois de plus le dévouement des pompiers, toujours prêts à intervenir pour sauver des vies, quelles que soient les conditions.


Pour lechasseurfrancais.com



   orne - 61      Manche -50      Calvados - 14

Bientôt plus de battues dans les forêts domaniales de Normandie

mais la pratique de la traque-affût

 
Source : chassons.com

La traque affût remplace la battue dans une partie des forêts normandes gérées par l’ONF

La régulation des populations de grands animaux, source de nombreuses nuisances, est pratiquée dans les forêts domaniales sous la responsabilité de l’office nationale des forêts (ONF) et dans trois départements normands (Orne, Manche et Calvados), un tiers de ces forêts domaniales sont désormais chassées avec la technique de la traque-affût qui a remplacé la traditionnelle battue.

 - Ainsi hier, jeudi 14 novembre, la forêt domaniale de Cerisy, un massif forestier de plus de 2200 hectares s’étendant entre les départements de la Manche et du Calvados, a été pour la première fois chassée en traque-affût.
 - Plus de 140 miradors avaient auparavant été disposés sur les points stratégiques de ce territoire sous la houlette de Florian Lemaire responsable chasse à l’ONF.
 - Cet agent de l’État a dirigé et supervisé la chasse d’hier où 24 tireurs, équipés uniquement de carabines, et 3 archers étaient postés.
 - La traque ne s’est pas déroulée en poussée silencieuse mais avec des chiens courants.

Plus que 7 jours de chasse par an au lieu de 15
- Interrogé à cette occasion par nos confrères de Ouest-France, Florian Lemaire a expliqué les raisons de l’adoption de ce nouveau mode de chasse et l’abandon de la battue traditionnelle.
« La traque-affût permet de tuer plus en chassant moins  » affirme le technicien.
 - De fait, pour réaliser les plans de chasse prévus pour les différentes espèces (chevreuils, sangliers et cervidés), plus que 7 jours de chasse par an au lieu de 15 les saisons précédentes.
 - En effet, les statistiques indiqueraient que 4 à 5 fois moins de balles sont nécessaires en traque-affût qu’en battue pour prélever un animal.
 - L’intérêt pour l’ONF est bien évidemment de permettre au public d’être moins impacté dans ses loisirs par les activités cynégétiques.
 - Cette pratique de la traque-affût est également déjà en place dans les forêt domaniales d’Écouves, de Bellême, de Gouffern, du Pin au Haras et donc maintenant de Cerisy, soit sur 10 000 ha de surface, et semble représenter l’avenir pour la chasse dans ces territoires appartenant à l’État.

Par Frédéric Buszkowski
Pour chassons.com



Richard sur Terre

L’histoire du chihuahua déchiqueté par des chiens de chasse (ou pas)

 

Source : chasseseternnelles.com

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