* Michel BLANC : - 06 62 61 65 91 - regine.blanc-michel@orange.fr *

Je reste à votre disposition pour toutes questions, conseils ou informations.
Retour%20AccueilN'hésitez pas à me contacter


 

ACTUALITÉS  DU JEUDI
 

 
Jeudi 14 novembre 2024
 

Hors-série spécial : nos recettes de gibier

hors serie recettes gibier

La période des fêtes approche, il est temps de se plonger dans les recettes de gibier pour mettre la venaison à l’honneur de vos tables.Pour sortir des traditionnelles recettes de gibier comme les civets ou terrines, nous avons réunit dans cette ouvrage près de 40 recettes originales. Un hors-série réalisé en partenariat avec InterProchasse à l'occasion de la sortie de son nouveau recueil de recettes " Le Gibier y Avez vous Pensé" .

 - Dans notre Hors Série vous trouverez de des recettes pour cuisiner vos grands, ou petits, gibiers à poils. Mais aussi à plumes.
 - Dans les jours qui suivent nous vous partagerons deux ou 3 recettes. Mais pour toutes les autres : rendez vous chez votre dépositaire de presse....
 - Vous y retrouverez aussi des conseils de conservation de votre venaison. Ou encore de sa préparation en fonction du gibier. Sans oublier un guide du matériel de cuisine.
 - Enfin deux grands chefs nous livrent leur vision sur la cuisine du gibier. Extraits de leurs témoignages

Guillaume Gomez : des recettes simples pour la viande de gibier

 - Ambassadeur de France pour la gastronomie et représentant personnel du président de la République pour l’alimentation et la gastronomie. Président honoraire d’Euro-Toques. «  Contrairement aux idées reçues, cuisiner le gibier n’est pas compliqué. Le résultat, lui, est toujours savoureux… Aujourd'hui, cuisiner le gibier ne se résume plus aux plats en sauce et aux cuissons de plusieurs heures. La viande de gibier est intemporelle et peut être cuisinée chez soi à travers des recettes simples et modernes qui régalent toutes les générations. Le gibier a un goût incomparable et fait partie intégrante de notre patrimoine gastronomique français… Pour moi, ce qui fait la spécificité du gibier, c'est sa saisonnalité. La manière de l'aborder est un challenge quotidien pour le marier à de nouvelles saveurs. C'est ce qui le rend à mes yeux si unique et intéressant à cuisiner,».

  • « Le gibier a un goût incomparable et fait partie intégrante de notre patrimoine gastronomique français »

Michel Roth : Le gibier, comme tous les chefs, j'adore ça !

Chef, Meilleur Ouvrier de France, Bocuse d'Or et coprésident d'Euro-Toques
"C'est une viande délicieuse qui offre une multitude de possibilités en cuisine, tant en matière de préparations que de saveurs... Sa viande se prête à tous les modes de cuisson. Un chevreuil saisi à la poêle est tout aussi simple à préparer qu'un tournedos et vous serez surpris de la tendreté de cette viande au goût délicat… "

Amusez-vous en la cuisinant : servez la viande de gibier en amuse-bouche lors de vos apéritifs dînatoires entre amis, ajoutez-le à vos plats préférés, revisitez des recettes classiques en les mettant au goût du jour… La clé de la réussite, c'est de se faire plaisir ! 



3 idées reçues sur la chasse (partie 2)

 

Dans un précédent article, nous vous avions présenté trois idées reçues sur la chasse. En effet, cette activité étant au cœur de nombreuses controverses, beaucoup de fausses idées circulent à son sujet. Celles-ci sont souvent alimentées par un manque d’informations.

La chasse est une activité dangereuse

 - Beaucoup de gens perçoivent la chasse comme une pratique dangereuse. Cependant, cette idée est loin de refléter la réalité. En effet, la chasse est une activité très encadrée et soumise à des réglementations strictes. 
- E
lle figure même parmi les loisirs de plein air les plus sûrs en France. Elle serait en effet bien moins dangereuse que d’autres activités comme les sports aquatiques, de montagne ou mécaniques.
 - Avant même l’obtention du permis, les chasseurs sont formés à l’utilisation des armes et sensibilisés aux règles de sécurité.
 - En effet, avant de passer l’examen, il est obligatoire de suivre une formation spécifique obligatoire. Celle-ci se compose d’une partie théorique et d’une partie pratique. L’accent est fortement mis sur la sécurité.
 - À noter d’ailleurs que lors de l’examen, les questions de sécurité sont éliminatoires.
 - De plus, la FNC joue un rôle essentiel en matière de prévention.
 - Depuis 2019, elle a notamment mis en place des formations obligatoires pour les chasseurs tous les dix ans. 
- Ces sessions permettent de revoir les fondamentaux de la sécurité et d’assurer une pratique encadrée.
 - Enfin, il est important de rappeler que le bilan des accidents de chasse pour la saison 2023-2024 montre une nette diminution des accidents mortels. Comme lors de la saison 2022-2023, le nombre de décès de chasseurs reste à un niveau historiquement bas, avec 6 décès. Il s’agit d’une baisse de 77 % ces 20 dernières années.
 - La chasse en elle-même n’est donc pas une activité particulièrement dangereuse.
 - Le véritable problème est qu’elle souffre d’une perception déformée, souvent amplifiée par des incidents isolés.
 - Bien que ceux-ci soient largement médiatisés, ils ne reflètent pas la réalité de la pratique de la majorité des chasseurs, ni leur engagement en matière de sécurité.

Les chasseurs tuent trop

 - Une autre idée répandue est que les chasseurs seraient responsables de la disparition de nombreuses espèces à force de trop chasser.
 - En vérité, pour de nombreux animaux, il s’agit du phénomène inverse. Les chasseurs ne tuent pas assez pour réguler suffisamment certaines populations.
 - L
e grand gibier, par exemple (cerfs, chevreuils, sangliers), a vu ses effectifs exploser au cours des dernières décennies. On constate des augmentations allant de 100 % à 400 % selon les espèces.
 - Cette surpopulation engendre des dégâts importants, notamment pour les agriculteurs, avec des pertes estimées à 30 millions d’euros par an. Les chasseurs jouent un rôle important dans le maintien des équilibres naturels.
 - En revanche, pour certaines espèces en déclin, surtout le petit gibier, ce n’est pas la chasse qui est responsable. Il faut bien davantage blâmer la dégradation de leur habitat.
 - Les chasseurs sont souvent en première ligne dans la préservation de ces espèces. Ils mettent en place des plans de gestion rigoureux ou suspendent la chasse quand cela est nécessaire. 

Les chasses en cours ne sont pas signalées

 - Un autre préjugé est que les chasses en cours ne seraient pas signalées, mettant en danger les autres usagers de la nature. Cette affirmation est inexacte. La réglementation impose en effet des obligations précises concernant la signalisation des battues et autres chasses organisées.
 - Depuis l’entrée en vigueur de la loi du 24 juillet 2019, tout organisateur de battues est tenu d’apposer des panneaux de signalisation temporaire avant le début de la chasse et de les retirer une fois celle-ci terminée.
 - Des panneaux indiquant une chasse en cours doivent donc être visibles sur les chemins d’accès, les routes et aux points stratégiques, afin d’avertir les promeneurs, vététistes ou autres usagers des espaces naturels. Ces signalisations visent à prévenir tout accident et à assurer une cohabitation sereine entre chasseurs et non-chasseurs.
 - De plus, les organisateurs de battues, souvent des associations de chasseurs, sont tenus de respecter des règles strictes en matière de sécurité, avec des consignes précises pour éviter tout incident.
 - La communication entre les chasseurs eux-mêmes et avec les autres usagers est essentielle pour garantir la sûreté de tous.
 - Dans la mesure où la chasse souffre de maintes idées préconçues médiatiquement exacerbées, il est de bon aloi de remettre l’église au centre du village. Pour découvrir d’autres opinions erronées quoique courantes sur la chasse, n’hésitez pas à consulter notre premier article sur le sujet.




 

Pourquoi la population de sangliers explose en France ?

Un responsable de l’OFB donne son analyse

Comme vous le savez le sanglier connaît une croissance démographique spectaculaire dans de nombreux départements français. Patrice Friconneau, chef d’unité à l’Office français de la biodiversité, analyse les raisons de cette explosion de population et les défis que cela représente pour les chasseurs et la gestion de la faune sauvage.

Une adaptation remarquable aux milieux variés
- Bien que le sanglier soit traditionnellement un animal forestier, il a su s’adapter à une variété de milieux, y compris les zones périurbaines et marécageuses. « Le sanglier cherche avant tout la tranquillité et des zones difficiles d’accès pour l’homme », explique Patrice Friconneau. 
- Aujourd’hui, en Loire-Atlantique, on le retrouve dans des marais comme ceux de Grand Lieu ou du Marais Breton, mais aussi le long des littoraux et dans des friches urbaines.
 - Cette capacité d’adaptation permet à l’espèce de prospérer dans des environnements diversifiés.

 

Une reproduction en hausse : une réponse à la pression
- Le sanglier se distingue également par sa capacité à augmenter rapidement sa descendance. « Quand les conditions sont favorables, les sangliers ont des portées plus nombreuses », précise Patrice Friconneau.
 - En effet, le nombre moyen de marcassins par portée a considérablement augmenté.
 - Il n’est pas rare que certaines femelles donnent naissance à plus de dix marcassins, un phénomène observé chez d’autres mammifères soumis à des pressions environnementales.

L’impact du climat et de la nourriture

- Le climat joue également un rôle important dans la prolifération du sanglier. « Un hiver plus doux réduit la mortalité des jeunes sangliers, particulièrement des marcassins, dont la régulation thermique est fragile », indique Friconneau.
 - Cette absence de froid hivernal permet à un plus grand nombre de marcassins de survivre.
 - Par ailleurs, la disponibilité en nourriture, notamment dans les cultures de maïs ou avec une production abondante de glands, favorise également leur développement rapide.
 - Malgré les efforts des chasseurs pour réguler la population de sangliers, celle-ci continue de croître à un rythme supérieur à celui des prélèvements.
 - Le Plan National de Maîtrise du Sanglier (PNMS), lancé en 2009, a été mis en place pour tenter de contenir cette croissance, mais les résultats restent mitigés. « Les sangliers se reproduisent plus vite qu’ils ne sont capturés », déclare Patrice Friconneau.
 -
Les autorités ont mis en place des mesures pour améliorer la sécurité lors des battues, telles que l’autorisation de l’usage de la chevrotine sur certains territoires. 
- Toutefois, les incidents de chasse, comme celui survenu en mars 2024 à Chaumes-en-Retz où un chasseur a été grièvement blessé, rappellent que la régulation de l’espèce reste un défi complexe. 
- Le sanglier, grâce à son adaptation rapide et sa reproduction prolifique, continue de représenter un enjeu majeur pour la biodiversité et la sécurité publique. 
- La gestion de sa population nécessite une approche globale et concertée, impliquant non seulement les chasseurs, mais aussi les autorités publiques et les experts en faune sauvage.


Par Baudouin de Saint Léger
Pour
chassons.com



Monsieur Lescourège

La nouvelle taxe

 
 
Source : Youtube.com

Retour%20Accueil


Me%20contacter%20par%20mail


https://static.pecheur.com/responsive/chasseur/dist-img/logo/Logo-Chasseur.png

   




https://www.traqueur-chasse.fr/wp-content/uploads/2020/04/Logo-traqueur-small.jpg
Vêtement de chasse

 


Chasseur.com
Traqueur-chasse.fr
chasseur-et-compagnie.com