Une étude menée sur 1 000 personnes prouve que la chasse
est un moteur économique et social incontournable

Loin des clichés persistants, la chasse se révèle être un pilier fondamental de l’économie rurale et un vecteur essentiel de lien social. Une récente étude commandée par NaturaBuy, menée sur un échantillon représentatif de 1 000 Français, met en lumière l’impact considérable de cette pratique sur les territoires. Complétée par des données de la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC), elle illustre une réalité souvent occultée : la chasse est bien plus qu’un simple loisir, c’est un élément structurant de la ruralité française.

Un levier économique incontournable des campagnes
 - Loin d’être marginale, l’activité cynégétique représente un poids financier considérable.
 - Selon l’étude, 59 % des personnes ayant exprimé un avis reconnaissent son rôle économique.
 - La FNC estime que la chasse génère plus de 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires par an, soutenant près de 40 000 emplois à temps plein.
 - Au-delà des chiffres, la chasse est perçue comme un patrimoine vivant, incarnant des valeurs de solidarité et de convivialité.
 - Plus d’un Français sur deux (64 %) considère qu’elle favorise la cohésion sociale dans les zones rurales isolées, tandis que 57 % soulignent son caractère intergénérationnel et fédérateur.
 - En outre, 66 % des sondés estiment que la chasse fait pleinement partie du patrimoine culturel national.

Une approche responsable de la nature et de l’alimentation
 - Loin d’un simple passe-temps, la chasse incarne un mode de vie respectueux des traditions et de l’environnement.
 - Plus d’un tiers des répondants perçoivent la venaison comme une alternative durable face à l’industrialisation de l’élevage.
 - La chasse s’intègre dans une vision plus globale de la ruralité, où le respect des cycles naturels, des savoir-faire artisanaux et des produits du terroir joue un rôle central.
 - Être chasseur, c’est aussi être un acteur engagé dans la préservation des écosystèmes.
 - Trois quarts des chasseurs vivent en zone rurale et participent activement à la gestion de la faune sauvage, contribuant ainsi à l’équilibre entre agriculture, sylviculture et biodiversité.
 - La chasse s’inscrit donc dans une démarche d’utilité publique, alliant gestion des espèces et dynamisme économique local.

Une communauté en pleine évolution
 - Loin des stéréotypes, le profil des chasseurs évolue : plus diversifié et plus féminin. Les chiffres de la FNC montrent une augmentation de 25 % du nombre de femmes chasseresses en dix ans, portée par un accès facilité à la formation et à l’équipement numérique.
 - De plus, toutes les classes sociales sont représentées, des ouvriers aux cadres dirigeants, témoignant de l’accessibilité croissante de cette pratique.

À propos de NaturaBuy
Fondée en 2007, NaturaBuy est la marketplace de référence pour l’équipement de la chasse, de la pêche et des loisirs de plein air.

Par Baudouin de Saint Léger
Pour chassons.com

Interdiction du plomb à la chasse :
Willy Schraen demande une période de transition de dix ans

L’usage du plomb à la chasse et à la pêche est un dossier qui revient régulièrement sur la table des élus Européens même si à plusieurs reprises, les choses étaient pourtant claires sur le fait que cette utilisation ne nécessitait pas de légiférer. Alors qu’un nouveau projet réglementaire est actuellement à l’étude en haut lieu, Willy Schraen a abordé le sujet lors du Congrès National de la Chasse Française.

Interdiction totale du plomb sous 3 ans.

 - Alors qu’un nouveau projet d’interdiction du plomb est actuellement dans les tuyaux à Bruxelles, Willy Schraen a récemment donné un peu plus de précisions sur ce qui est prévu et sur les échéances à venir concernant cette affaire.
« Je suis en exil dans mon Europe, quand je vois comment celle-ci tente par tous les moyens d’empêcher l’utilisation du plomb de chasse dans nos cartouches. Si rien n’est fait dans 18 mois, le plomb sera interdit dans nos balles de carabine et dans 3 ans pour la grenaille. »
 - Voilà donc ce qui est prévu à l’échelle Européenne qui se fiche manifestement que vous ayez pu déjà prévoir un petit stock en prévision des futures saisons de chasse.

Une période de transition de 10 ans demandée par Willy Schraen.

 - Face à cette nouvelle tentative de l’Europe de forcer la main des chasseurs, des pêcheurs et des sportifs qui utilisent le plomb dans leurs activités et cela même si la pollution engendrée par ces usagers de la nature est infinitésimale comme le rappelle la FNC, Willy Schraen a décidé de réagir en amont.
 - Il s’insurge contre le harcèlement des élus Européens envers les usagers de la nature mais aussi contre certains fabricants qui voient dans ce changement de législation une opportunité de vendre des armes éprouvées à l’acier aux chasseurs forcés d’en changer.
 - « Je ne peux que me révolter contre ce harcèlement mené par les technos Européens, les élus hors-sol de l’écologie punitive ou par l’extrême gauche révolutionnaire anti-chasse, mais aussi par certains fabricants d’armes qui préfèrent se « gaver » à court terme grâce à la vente de nouvelles armes, en oubliant l’essentiel, à savoir les chasseurs qui les utilisent. »
 - Le Président de la Fédération Nationale des chasseurs a donc interpellé Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition Écologique pour que la transition en soit réellement une.
  - Il souhaite mettre en place une période de 10 ans durant laquelle les chasseurs pourront se préparer à l’interdiction totale du plomb et changer d’arme au besoin.
 - Il demande également que l’on puisse tirer du plomb si on possède un stock de munition qui n’a pas été écoulé.
 - Il faudra suivre de près l’évolution de cette affaire pour savoir si l’Europe va tout simplement interdire le plomb du jour au lendemain ou si, comme le demande Willy Schraen, une période de transition sera acceptée.

Par Nicolas Liégeois 
Pour chassepassion.net

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