Bonnes pratiques d’élevage, bien-être animal, bio sécurité, venaison, valorisation de la biodiversité les éleveurs de gibiers ont évoqué de nombreux sujets lors de leur assemblée.
- Force est de constater que la profession des éleveurs de gibiers se rajeunit et se féminise.
- Cette assemblée a vu une forte mobilisation des éleveurs d’Auvergne Rhône Alpes.
- Avec un renouvellement de la profession assuré par des jeunes et plusieurs dames venus rejoindre la filière.
- Ce qui se traduit par un conseil d’administration où la parité est appliquée, ce qui n’est pas toujours le cas dans le monde de la chasse.
Les éleveurs de gibiers de plus en plus engagés aux bonnes pratiques d’élevages et acteurs de la protection de l’environnement.
- Produire du beau gibier est une chose, bien le produire en est une autre.
- Consciente de l’évolution de la société la filière gibier se transforme.
- Une prise de conscience qui n’est pas si nouvelle que ça mais reste encore peu connue.
- Lors de cette assemblée générale de nombreux sujets techniques et scientifiques ont été abordés.
- Des sujets portés au niveau national par le SNPGC ( Syndicat National des Producteurs de Gibier de Chasse) et InterProchasse, pour le soutien et la promotion de la filière gibier française.
- Des sujets où la filière est fortement engagée tant au niveau national que régional.
- Citons le bien-être animal, les bonnes pratiques de l’élevage, l’engagement sur la filière la protection de l’environnement et le développement durable comme agro photovoltaïque.
- Mais aussi la forte mobilisation des éleveurs sur le respect de la biosécurité.
- Tout un ensemble de sujets qui a permis globalement d’évoquer un bilan 2024 plutôt positif.
Trois intervenants sont venus compléter cette assemblée.
- Christophe Cornil, d’Arthames.
- Une structure indépendante composée d’une équipe de techniciens spécialisés et passionnés par l’élevage des Volailles et gibiers à plumes.
- Il est venu parler de l’évolution des traitements de la santé du gibier en élevage par des techniques alternatives comme la phytothérapie.
- Une alimentation naturelle.
- Complémentée par la phytothérapie pour renforcer la rusticité du gibier.
- Mais aussi favoriser leur réimplantation en milieu naturel.
- Second intervenant, Bruno Treille.
- Président de la fédération des producteurs de sanglier et vice-président de la Fédération Nationale des Chasses professionnelles.
- Interlocuteurs incontournables des pouvoirs publics notamment dans la prévention et la lutte sanitaire des maladies contagieuses.
- Peste porcine africaine, maladie d’Aujeszky, fièvre aphteuse.
- Il a évoqué également le risque de la fin de cette activité si la loi pour le désengrillagement n’était pas aménagée.
© Isabelle leca
- Troisième intervenant, Alain Berlioz Curlet, président de la fédération des Chasseurs du Rhône, vice-président de la FRC AURA, il est aussi président du groupe de travail national InterProchasse « création des centres de collectes de gibier sauvage ».
- Il est venu parler de la valorisation de la venaison.
Le Syndicat Régional Auvergne-Rhône-Alpes des Producteurs de Gibier de Chasse a montré lors de cette assemblée une forte mobilisation des éleveurs ; leur engagement écoresponsable et leur contribution à l’activité économique et sociale de la région.
Par Isabelle Leca
Pour lechasseurfrancais.com
Le Harfang des neiges : un chasseur redoutable du Grand Nord
© Shutterstock - Source :
Symbolisant la pureté des hivers québécois, le Harfang des neiges est un rapace fascinant, aussi majestueux qu’impitoyable. Avec son plumage immaculé, il se fond parfaitement dans les étendues glacées du Grand Nord. Emblème aviaire du Québec depuis 1987, il a également gagné en popularité grâce à son apparition dans l’univers du célèbre magicien Harry Potter.
- Mais au-delà de son apparence envoûtante, ce hibou arctique est un véritable prédateur. Partez à la découverte de ce redoutable rapace aux facultés cynégétiques impressionnantes.
Le harfang des neige, un hibou majestueux
- Le Harfang des neiges (Bubo scandiacus) appartient à la famille des strigidés.
- Bien qu’il soit souvent surnommé “chouette harfang”, il s’agit pourtant bel et bien d’un hibou.
- En témoignent les petites aigrettes situées sur sa tête. Ce rapace peuple les régions arctiques et subarctiques de l’Amérique du Nord et de l’Eurasie.
- On le rencontre notamment au Canada, en Russie, en Norvège et en Suède.
- Sa silhouette est immédiatement reconnaissable à son plumage d’un blanc sans mélange.
- Il lui assure un camouflage parfait dans son environnement enneigé.
- Le Harfang des neiges mesure entre 55 et 70 cm de long, pour une envergure impressionnante de 140 à 170 cm.
- Son poids varie de 1 à 2,5 kg.
- La femelle est généralement plus grande et plus massive que le mâle.
- En outre, elle arbore des stries brunâtres sur l’ensemble de son corps, contrairement au mâle qui est entièrement blanc.
- Sa tête ronde est dotée d’une mobilité extraordinaire.
- En effet, ce hibou peut faire pivoter son cou jusqu’à 270°, ce qui lui permet de repérer aisément ses proies.
- Son bec noir, dissimulé sous un duvet de plumes, et ses grands yeux jaunes perçants lui confèrent une touche de mystère et de puissance.
- Adapté aux conditions extrêmes, le Harfang des neiges possède également des pattes robustes et entièrement recouvertes de plumes.
- Ses longues serres acérées font de lui un redoutable prédateur.
- Il est ainsi capable de capturer des proies bien plus grosses qu’on ne l’imaginerait.
Un chasseur hors pair et redoutable
- En raison de ces particularités physiques, le Harfang des neiges est un prédateur redoutable, parfaitement adapté à son environnement polaire.
- Sa vision perçante et son ouïe aiguisée lui permettent de repérer des mouvements infimes dans l’épaisse couche de neige.
- Il possède en outre une capacité unique : celle de voir l’urine des rongeurs en ultraviolets, ce qui est un avantage précieux pour traquer ses proies.
- Son vol est une autre de ses armes secrètes.
- Et pour cause, les ailes du Harfang des neiges possèdent des plumes très douces et souples, garnies de fines barbules.
- Cette particularité lui permet de se déplacer dans un silence absolu.
- Grâce à cette discrétion, ses proies ne perçoivent jamais son approche.
- Elles n’ont en conséquence que peu de chances d’échapper à ses attaques fulgurantes.
Cliquez ici pour observer l’attaque silencieuse du Harfang des neiges.
- De plus, le Harfang des neiges adopte une technique de chasse redoutable.
- Il traque de jour comme de nuit, contrairement à ses cousins majoritairement nocturnes.
- Sa technique consiste à s’asseoir et à attendre, immobile sur un perchoir, tout en scrutant attentivement les environs.
- Son cou extrêmement flexible lui permet de balayer un large champ de vision sans bouger son corps.
- Enfin, lorsqu’il repère une proie, il fond sur elle avec une précision millimétrique. La discrétion de son approche et la célérité de son assaut font de lui un chasseur implacable.
Un superprédateur
- Dans la région polaire, le Harfang des neiges est l’un des prédateurs dominants.
- Il n’a que peu d’ennemis naturels. Il doit cependant protéger ses œufs des renards et des loups. Dans ce but, la femelle met en place des stratégies ingénieuses pour détourner l’attention des prédateurs.
- Elle simule par exemple une blessure pour les éloigner du nid. Le mâle, quant à lui, n’hésite pas à utiliser ses puissantes serres pour défendre sa progéniture.
- Son régime alimentaire est principalement composé de petits mammifères comme les lemmings et les campagnols.
- Ils constituent l’essentiel de sa nourriture.
- Cependant, il n’hésite pas à s’attaquer à des proies plus imposantes comme des lièvres, des petits oiseaux et même des poissons lorsqu’il en a l’occasion.
Redoutable et fascinant, le Harfang des neiges incarne à la fois la beauté et la puissance des grands rapaces polaires. Son adaptation hors norme à son environnement en fait un véritable roi des étendues glacées du Grand Nord.
Par A.T.
Pour lechasseurfrancais.com
Nièvre - 58 Loup dans la Nièvre: Déjà une quarantaine d’attaques de troupeaux depuis début 2025 !
Source : chassons.com La progression exponentielle des attaques du loup dans la Nièvre
- Disparu dans la Nièvre depuis près d’un siècle, le loup a fait son retour depuis 2018 dans le département au grand dam des éleveurs.
- Comme dans de nombreux départements, son action prédatrice sur les cheptels (essentiellement les ovins, mais pas que) est en très forte augmentation et pose des difficultés qui sont sources de stress pour les éleveurs comme vous allez le découvrir dans ce court reportage de France 2.
- En effet, si officiellement seul des individus isolés seraient présents dans la Nièvre, le nombre d’attaques se multiplient: 11 en 2023, 48 en 2024 et déjà 39 depuis le 1er janvier 2025 !
Les éleveurs en colère
- Cette situation oblige les éleveurs à prendre des mesures contraignantes et excessivement coûteuses (surtout dans un contexte de grandes difficultés économiques du monde agricole) et provoque la colère de ceux-ci.
- Ainsi le 7 février dernier, des membres de la FDSEA et des Jeunes Agriculteurs avaient exposé plusieurs brebis tuées la veille par un ou des loups devant le portail de la sous-préfecture de Château-Chinon pour témoigner de cette colère.
Les pro-loups totalement hors sol !
- Face à cette réalité, nos confrères de France 2 n’ont évidemment pas résisté à l’envie de donner la parole à une représentante d’AVES France (une association d’écolos qui militent pour la cohabitation avec les prédateurs) qui va expliquer le plus naturellement du monde qu’en prenant une multitude de dispositions, totalement hors sol au niveau financier, on peut vivre et élever des troupeau au côté du super prédateur !
- Découvrez la situation problématique de l’explosion des attaques de loups dans la Nièvre en regardant ce reportage de France 2:
Par Frédéric Buszkowski
Pour chassons.com
Sandrine Rousseau huée à son arrivée au tribunal de Carcassonne
pour un procès qui l’oppose à un vigneron